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Journée de la loose

Journée de la loose
  • Si ce blog s'appelle "journée de la loose", c'est pas un hasard. Je vous expliquerai le contexte plus tard. Ici, c'est mon dévidoir à pensées, bonnes ou mauvaises, des réflexions profondes ou complètement futiles sur ce qui nous rattache à notre condition.
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Journée de la loose
22 octobre 2007

Les fucking bodies

Le fucking body, c'est LA nouvelle tendance sexuelle (plutôt du côté des filles parait-il).

Le fucking body intervient quand on est entre deux relations, une qui vient de se terminer et une qui n'est pas encore commencée, et permet d'assouvir pleinement ses désirs et fantasmes et de ne pas se transformer en none ou de griller trop vite les piles de son vibromasseur.

Plutôt que de rester seule, la demoiselle choisit un mâle, un vrai, un qui ne la trahira pas, mais un dont elle n'est pas amoureuse, et elle vit une relation avec, incluant aussi des relations sexuelles. En général, le mec choisi est lui aussi à la fin d'une relation et pas encore au début d'une autre, ou alors c'est un serial lover, ou encore un célibataire endurci.

Le fucking body est en général une connaissance de longue date, un ami toujours dispo pour la bagatelle, mais ATTENTION le fucking body ne serai jamais devenir une relation sérieuse. J'ai déjà testé, et ça devient vite pathétique : aucun point commun à part la baise, aucune conversation, pas les mêmes envies, pas les mêmes ambitions. Cela devient vite ennuyeux au point qu'on rennonce carrément à sortir du lit pour éviter d'avoir à parler.

Donc, ne comptez pas sur votre funcking body pour être le père de vos futurs marmots : il est en général trop trop accro à sa liberté pour s'engager.

Cependant, le fucking body n'est pas un objet : loin de moi l'idée dans un soubresaut féministe de chosifier mes chers amis les hommes. Il a une vie aussi qu'il mène à côté comme il l'entend, dont vous avez pas à vous mêler, et il est interdit de lui faire des scènes de jalousie : vous vous rendez service mutuellement, vous prenez du bon temps, c'est tout.

La particularité de cette relation, c'est que vous restez totalement libres de rencontrer d'autres personnes et qu'un jour ils peuvent dire à leur fucking body : "j'arrête, j'ai rencontré quelqu'un". Normalement pas de soucis, puisque vous n'êtes pas amoureux l'un de l'autre.

Le fucking body permet donc d'assurer l'intérim entre deux relations, de continuer à avoir une vie sociale et une vie sexuelle et de ne pas se morfondre jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle histoire d'amour.

Sur ce, bonne journée. MiK.

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21 octobre 2007

" Mieux vaut être seul..."

Un adage populaire dit "qu'il est préférable d'être seul, plutôt que mal accompagné"

Or, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, mes contemporains se précipitent sur la première aventure venue pour "se mettre en couple".

Est-ce la peur de la solitude qui nous pousse à agir ainsi ?

Est-ce pour mieux correspondre aux "normes sociales"?

Entrez dans les normes, avoir peur de se retrouvez seul, avoir besoin d'amour au quotidien, ne pas savoir cuisiner/faire le ménage/ repasser, vouloir baiser régulièrement... tant de raisons qui poussent à se caser avec le premier venu.

Les gens (oui je fais des généralités) peuvent manquer d'exigences envers l'autre, mais c'est surtout envers eux qu'ils ne sont pas exigeants.

Je pense qu'aujourd'hui il y a trois types de célibataires :
- Ceux qui voudraient bien trouver l'amour, mais qui ont des caractéristiques (physiques ou mentales) difficiles à porter (eh oui désolée si ça en choque, mais il faut être réaliste) ;
- Ceux qui font preuve de beaucoup d'exigences et cherchent (encore) la personne parfaite (là, ce n’est pas gagné) ;
- Ceux qui n'ont aucune envie de partager leur vie avec une autre personne et qui assument pleinement leur célibat (ce sont les moins nombreux).

Pourquoi sommes-nous de moins en moins exigeants vis-à-vis de l'autre?

Je pense qu'il ne faut pas disserter sur l'esprit de maturité (qui aide ou n'aide pas selon les cas), tout ça est surtout d'ordre communicatif. Il n’est pas compliqué avant de se mettre en couple avec quelqu'un d'annoncer la couleur : de comment nous envisageons une relation. C'est pourtant extrêmement simple, mais beaucoup en sont incapables.

Les normes sociales c'est que les gens sont tellement coincés qu'ils fonçent tête baissée sur la moindre petite opportunité en se disant que c'est peut être la seule et unique chance de leur vie... je pense que cela doit en partie expliquer le fait que selon les statistiques un couple sur trois divorce.

On peut peut-être alors plutôt parler d’un mouvement social, une sorte de mode (et comme toute mode ce n’est pas souvent génial d'être over fashion). Enfin bref ce qui fait surtout peur c'est de voir autant de gens paumés et aller si mal.

Je pense donc qu'au contraire et pour finir d'être (le plus possible) cohérente avec mes propos, c'est que d'être célibataire nous amène notre lot de liberté (dans laquelle il ne faut pas non plus être pris au piège.... le piège de finir "un vieux gars" ou "une vieille fille"). Etre libre c'est mieux que d'être bridé par quelqu'un qui dans le fond nous enclave par ses caprices, son égoïsme, sa possessivité, un manque total d'incompréhension...

Donc à choisir entre "mieux seule que mal accompagnée" je dis seule, parce qu’au moins si je sors seule, je peux toujours rentrer bien accompagnée.

20 octobre 2007

La tangente

terryCe soir un pote que je n'avais pas vu depuis un bail m'a dit qu'un de mes ex prenait la tangente gay.

Sur le coup je suis restée un peu clouée, surtout qu'apparement je serais sa dernière copine officielle en date.

J'ai eu une histoire particulière avec ce gars-là : je suis restée un mois avec, et bien que je ne sois pas particulièrement prude, il ne s'est rien passé. Il y a une raison : je ne voulais pas. Enfin plutôt je ne pouvais pas. Et pourtant, c'est pas mon genre de refuser la bagatelle. Mais avec lui, j'avais un blocage, je ne voulais pas qu'il me touche, ça me dégoutaît.

Plusieurs potes m'ont émis l'idée qu'il était quand même vachement éffeminé pour un hétéro (en même temps il a physique androgyne, super mince et pas très grand), d'autres ne voyaient carrément pas d'autres options à ce qu'il soit gay (n'est-ce pas Draculli), bien que pourtant il ne soit pas maniéré, ou over fashion, cad apparenté à tous les clichés associés aux gays. De plus, c'était l'avis des mecs, les filles n'avaient rien grillé, et puis bon pour les mecs, tout ce qui n'est pas spécialement viril est gay.

Du coup moi ça ne m'a pas choquée, je me suis simplement dit qu'il n'y avait pas d'alchimie, point barre, et qu'il ne m'attirai pas physiquement, bien que ce soit quelqu'un d'adorable, bien qu'après réflexion un peu trop proche de ses amis de la gente masculine. Je l'ai d'ailleurs officieusement quitté parce que je savais que je n'arriverai pas à surmonter mon blocage sexuel avec lui.

Alors ce soir quand mon pote m'a dit que mon ex passait de l'autre côté de la barrière, je me suis posé une question : est-ce que j'ai un sixième sens qui m'a fait dire : "Couche pas avec lui, il préfère les hommes !" ? Est-ce que c'est possible dans son subconscient de sentir la gayttitude chez un mec, alors que lui ne le sait (ou ne l'avoue) même pas ?

Bonne soirée, MiK.

19 octobre 2007

C'est fini...

Cette fois c'est bel et bien fini. Il ne viendra pas.

Après m'avoir promis de soulever des montagnes pour venir me voir ce week end, après m'avoir dis que si par le plus grand des malheurs il ne pouvait pas venir il me préviendrais avant 12h00 pour que je puisse rentrer chez moi ce week end, R. m'a balancé, à 19h12, un sms plus que condescendant "Bon bah dsl jai pas les tunes on reporte ça à plus tard bis a+".

Je me suis dis, c'est une blague, il va sonner dans 5 minutes ! Jusqu'à ce que je le vois connecté sur msn.

Un pas en avant, dix pas en arrière...

Mais cette fois (même si je le dis à chaque fois), c'est la dernière. Pourquoi ais-je l'impression d'être une junkie ? Ca vous est déjà arrivé à vous ? Plus il me repousse, plus je rampe. Enfin rampais.

Cette fois il a dépassé les bornes, il croyais pouvoir jouer éternellement ? R. c'est le macho de base : très beau il faut l'avouer, mais d'apparence trop sûr de lui, trop "I'm irresistible, follow me".

J'ai un faible pour les mecs comme ça, les bad boys dominants. Pourtant dieu sait (ou pas) que j'ai un caractère de merde. Est-ce du masochisme, ou suis-je simplement blasée ? J'y peut rien, les mecs trop mous m'ennuient, y'a pas de débat, pas de "fight", pas de rebondissements, pas de PASSION.

Cela dit, j'ai rencontré quelqu'un de très mignon, très gentil et surtout très modeste, qui me plaît bien. On l'appelera Le Roy. C'est un ami d'ami, je voulais attendre l'issue de ce week end avant de partir à la chasse à l'hermine, mais vu qu'il n'y a rien à en tirer, pourquoi pas ? Comme je disais à mon amie Méla tout à l'heure, si un ex s'appelle un ex, c'est qu'il y a une bonne raison. Peut-être qu'après tout, je vais me ranger des machos.

Bonne soirée, MiK.

19 octobre 2007

Le divorce tant attendu

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Je mets cet article dans la rubrique "futilités" parce que pour moi, notre cher président n'a pas plus d'intérêt qu'un nain de jardin. Eh non je ne suis pas patriotique.

J'ai décidé de faire cet article suite à la découverte aujourd'hui du pseudo MSN de mon amie Blandin qui m'a fait beaucoup rire :"Vas-y Cécilia quitte-le ! Chérie promis la France te pardonnera, elle te fera même la ola !"

Suite à cela, une question m'est venue à l'esprit : pourquoi tant de temps ? Pourquoi n'est-elle pas partie avant ? Moi ça ferait longtemps que je me serais barrée, à vivre dans l'ombre de son nabot de mari, qui apparamment égayait de temps en temps sa journée en lui tapant sur la gueule, comme ça, parce que c'est funky.

Il faut tout de même reconnaître que par rapport à lui, elle a quand même plus la classe. Déjà, elle le dépasse d'une tête, c'est la petite-fille de feu Isaac Albeniz s'il vous plait, et elle s'habille en Azzedine Alaïa, vêtements qu'elle n'a pas besoin de faire raccourcir, elle.

Quant à lui, à part se bourrer la gueule au G8, vomir des discours prémachés et copiner avec Bush junior, il a pas fait grand chose pour la France, l'ami.

Ok, Jacques Martin n'était pas forcément mieux, mais au moins lui il adorait les gamins.

Alors de deux choses l'une :

- Pourquoi est-elle restée aussi longtemps ? Pour la gloire, pour le fric, PAR AMOUR ? Non s'il vous plaît soyons réalistes, peut-être que tout simplement, magnanime, elle avait décidé de pas coller la méga-honte à son ex qui en plus d'une campagne présidentielle aurait eu à se coller sur les bras un divorce ultra médiatisé (cf. Nelson Mandela).

- Pourquoi les couples ne sont-ils pas toujours harmonieux ? C'est vrai, regardez dans votre bande de potes, y'en a toujours un qui sort avec un(e) vrai(e) con(ne) que tout le monde déteste, mais on veut pas lui dire parce qu'il est heureux. S'ils s'aiment, c'est parce qu'ils sont sur la même longueur d'ondes, est-ce que cela en fait pour autant deux trous du cul ? Pas nécessairement, même si l'influence de l'autre n'est pas toujours bonne à recevoir.

Mais pour en finir par là, un dicton souvent cité par mon amie Claudette, "le coeur a ses raisons que la raison ignore".

Bonne journée, MiK.

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18 octobre 2007

La connexion

Aujourd'hui c'est un grand pas pour moi, et un petit pas pour les autres. Celui de ma première note sur ce blog. Charmant.

Si j'ai créé ce blog, c'est pour faire part aux gens des réflexions qui me trottent constamment dans la tête. Après tout c'est vrai, je ne suis pas quelqu'un d'égoïste, je partage. Même mes névroses.

Ma grande névrose ces derniers temps tourne autour d'une chose simple : je me demande pourquoi les gens ont certaines connexions particulières et d'autres non. Je m'explique.

Moi et mon amant terrible, R., sommes séparés depuis un an maintenant mais quoi qu'il se passe, qu'on s'éloigne de plusieurs centaines de kilomètres, que l'on rencontre des personnes différentes, que l'on retombe amoureux, on reste toujours connecté. On peut se détruire mentalement, se haïr plus que tout, mais on reviendra toujours. Pourquoi ?

Je suis sortie avec plusieurs gars depuis, des mecs adorables comme des vrais bâtards égocentriques (cf. La Fucking Burne) mais dès que je suis seule, c'est toujours lui qui me revient en tête. Qu'est-ce qu'il devient ? Est-ce qu'il va bien ? Et si je l'aimais encore ? Ma soeur ma dit hier que nous étions connectés. Qu'est-ce qu'une connection entre deux êtres ? Est-ce ce qu'on appelle communément des âmes soeurs ? Je n'y crois pas. Peut-être que des histoires d'amour sont plus longues à effacer, ou peut-être, après près de 2 ans de vie commune, est-ce ma meilleure référence à l'amour, tout simplement, et que c'est sécurisant.

Peut-être alors suis-je tout simplement effrayée par la nouveauté, le changement. Ce petit cocon sécurisé que je m'étais construit auprès de R., j'ai peut être tout simplement les boules de le lâcher.

Il vient ce week end (normalement) à Caen, ma ville. Oui je dis normalement car mon R. est lui aussi un allergique de l'engagement spécialisé dans l'annulation de rencard au dernier moment. Je vous en dirais plus lundi.

PS : Je vous loggerai une liste des surnoms usuels que je donne aux gens, comme ça vous pourrais me suivre plus facilement !

Bonne soirée, MiK.

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